Les Cinquantenaires prennent l'air

Samedi 18 Juillet

Dimanche 19 Juillet

Lundi 20 Juillet

Autour de Corenc

Nous ne sommes plus très sûrs de vouloir quitter notre nouvel havre de paix pour reprendre notre road trip qui devrait nous faire emprunter la fameuse Route Napoléon. En effet, de jour en jour, la météo change et positivement (en même temps, ça ne pouvait sûrement pas être pire !) : le brouillard a cédé la place aux nuages qui eux-mêmes ont préféré se tirer ailleurs pour nous laisser enfin profiter du soleil et de vraies températures du Sud à plus de 30°.

Il était temps car les commentaires nous venant du Nord nous donnaient plus envie de faire demi-tour et rentrer chez nous que poursuivre notre road trip. Et de ce fait, depuis cette nette amélioration météorologique, nos journées s'enchaînent au rythme du farniente, digne de vraies vacances : petits-déjeuners en terrasse, piscine, ping-pong, volley ballade aquatique, UNO avec les enfants ou belote entre adultes, BBQ midi ET soir, sans oublier les apéros à rallonge... Bella Vita !

Did se transforme en nounou d'enfer avec Meilie (mais en fait, il est retourné en enfance) : il passe son temps dans la piscine à faire des batailles de pistolet laser à eau et à faire des concours de bombes (et il gagne largement !!!). Quant à moi, je me réfugie à l'ombre et à la fraîche, profitant de la vue depuis les hauteurs de Corenc.

Notre petite escapade familiale du samedi, nous a permis de découvrir le centre ville et la Tour des Chiens, qui selon certains, tirerait son nom des suites d'une visite du futur Roi Louis XI, à l'époque Dauphin du Dauphiné, qui après une partie de chasse dans la région, aurait choisi cette tour pour héberger tous ses chiens entre 2 parties de chasse dans les bois adjacents. Un peu de culture historique, ça ne peut pas vous faire de mal...

Mardi 21 Juillet

Corenc-Entrevennes

230km

C'est le cœur bien lourd que nous prenons congé de Pascal, Jocelyne, Meilie et Ewen. Ses retrouvailles familiales avaient un goût de trop peu et étaient vraiment très agréables. On serait bien resté un peu plus longtemps, mais Pascal étant le seul à travailler, on ne voulait pas le narguer en restant à nous prélasser dans sa piscine... et, une nouvelle étape familiale nous attend dans 3 jours, donc il est temps pour nous de reprendre la route à bord de notre fidèle Dudu et de reprendre goût aux nuits sauvages à la belle étoile dans notre tente sur le toit.

Route Napoléon, nous voici ! Les montagnes qui se dressent devant nous sont bien différentes de celles de Norvège mais sont tout aussi majestueuses. Mes favorites resteront celles du col de l'Obiou, qui bien que marqué par la tragédie du crash de 1950 ayant coûté la vie à une cinquantaine de personnes, a quelque chose de fascinant dans ses versants escarpés.

Notre première pause, pour nous remettre de cette nouvelle série de virages nous amènera à la découverte du château de Vizille et de son jardin remarquable. Nous plongeons dans les souvenirs du visionnage de la websérie "1515" réalisée par LaGrechaine et LaRemise et cherchons notre ami Grégoire courant dans les jardins pour échapper aux monstres ! (la vidéo ICI  )

Il fait déjà une chaleur écrasante et nous ne sommes que le matin. On le voulait le soleil du Sud, et bien ça y est, on l'a. Il est passé midi, et nous sommes en rade de pain. Arrivés à Corps, nous cherchons une petite supérette pour y acheter du pain de mie et pouvoir ainsi nous faire des sandwichs. Et Did, comme les gamins dans les rayons jouets, me fait un caprice dans le rayon alcool : il veut absolument acheter une bouteille de Chartreuse, car il y a pris goût depuis notre dernière halte chez Pascal.

Pour se faire pardonner de n'avoir pu résister à ce nouveau pêché d'alcool, il me propose un pèlerinage à Notre Dame de la Salette. L'ascension jusqu'au sommet pour atteindre le calvaire en fût un aussi pour moi. La peur m'a tenaillé à deux pas du point de vue, mais Did s'étant fait alpaguer par 2 randonneuses qui ne voulaient plus le lâcher, je décide de le rejoindre. Il est vrai que la vue y est magnifique même si le vertige est également au rendez-vous.

De retour à la voiture, nous ré-empruntons la Route Napoléon qui nous mènera à Sisteron. Nous déambulons dans les passages voûtés et gravissons les escaliers secrets. Alors que je m'émerveille, Did, toujours aussi joueur, entame une partie de cache-cache, mais finalement je le soupçonne de vouloir essayer de me perdre dans les méandres de ces ruelles obscures.

Notre dernière destination du jour nous emmènera jusqu'à notre bivouac pour la nuit : nous dégotons un emplacement dans une ferme miellerie et écurie où le propriétaire nous offre une dégustation de sa production artisanale. (pour découvrir la boutique et/ou commander, cliquer ICI ) Je fonds littéralement sur son miel de lavande et teste les graines de pollens sans grande conviction, alors que Did a une idée de génie : "à laisser infuser dans un rhum arrangé, ça devrait être pas mal..." Sacré Didou !

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