Notre Road Trip Test din Ch'Nord

de la Côte Picarde à la Côte d'Opale

du mardi 28 Mai au dimanche 2 Juin

C'est parti pour le test de nos équipements en conditions presque réelles : le Nord en Juin, ça vaut bien la Norvège en Juillet... Et pour arranger les choses, nous partons sur le très grand week-end prolongé avec le pont de l'Ascension. 4 jours et 5 nuits en voiture et tente sur le toit. La chance était avec nous, ce fut le week-end le plus chaud de Mai. Mais nous avons également essuyé quelques gouttes, ce qui nous rapproche également plus des futures conditions climatologiques de la Norvège.

Le bilan est tellement positif que l'on ne voulait même plus rentrer dimanche... L'amènagement du coffre a vraiment bien été pensé et conçu par Did. Quelques améliorations sont à prévoir à l'arrière en ajoutant du rangement supplémentaire sous les coffres-dressing. L'auvent est vraiment appréciable pour se protéger et du soleil et de la pluie. La consommation en gazoile n'excède pas les 7l aux 100km, donc plutôt sympa...pour le porte-monnaie

Mais surtout, que c'est agréable de voir qu'une simple tente de toit installé sur le Duster permet de créer du lien social. Les curieux s'approchent, regardent, observent et les plus téméraires osent même venir nous poser des questions. Nous avons pu montrer nos aménagements, expliquer notre projet pour cet été et même distribuer quelques cartes de visite. 

A vous maintenant de découvrir au fil des jours notre mini expédition en préparation de notre grand départ...

Mardi 28 Mai :

Le départ

Pointe du Hourdel

23h30 : nous sommes enfin sous la couette ! Retour en arrière sur notre départ : tout d'abord, petite mise au point sur certains préjugés concernant la gente féminine. Première idée préconçue fausse : les femmes sont toujours en retard pour partir. Et bien, cette fois-ci, moi j'étais à l'heure. 18h départ de Blancfossé prévu, 17h50, j'arrivais. Mais Monsieur n'était pas prêt : il avait eu la bonne idée de mettre une machine en route avant de partir ! Résultat : 30 mn de retard sur le départ... Deuxième idée préconçue fausse : les femmes quand elles partent en vacances, elles emmènent toute leur armoire : et bien moi, j'ai encore de la place dans ma caisse dressing alors que Did a bien du mal à fermer la sienne. Bon, pour sa décharge, on ne fait pas la même corpulence ! Lessive étendue et voiture prête, nous quittons enfin Blancfossé sous le soleil direction la Côte Picarde.

20h20 : nous apercevons la Pointe du Hourdel et.... ses nuages gris et lourds. Nous troquons rapidement nos lunettes de soleil contre un pull et un k-way ! Mais, on s'en fout, vite la plage. Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle, c'est juste magnifique au-dessus de la mer avec un soleil couchant, où des nuances de rose et d'orangé se fondent sur un ciel mitigé de gris/bleu parsemé de tâches cotonneuses blanches. Après quelques selfies et photos du bunker, nous retournons à la voiture en attendant l'heure du véritable coucher de soleil. Apéro Time ! Ti-Punch sous la pluie avec le bruit des vagues et le chant des oiseaux, ça n'a pas de prix. On ne regrette pas d'avoir monté l'auvent ! L'odeur du rhum nous amène un visiteur : un pinson curieux et peu farouche.

21h30 : préparation pour le shooting coucher de soleil. Nous discutons avec un couple de camping-caristes plus que cinquantenaires qui nous explique avoir vu environ 90 phoques vers 18h30. La pluie s'est calmée ainsi que le vent, ce qui nous permet d'admirer pleinement le spectacle que nous offre Dame Nature... Nous quittons avec regret la plage une fois le soleil disparu, mais nos estomacs crient famine. Pendant que Monsieur prépare le dîner, j'installe la cabine de douche pour y mettre notre fameuse boîte à popo et pouvoir me mettre en tenue de combat pour la nuit. Attention ! Ne jamais confier ce genre de mission à une presque blonde : si vous avez regardé notre vidéo, vous avez pu remarquer comme je suis particulièrement douée pour la déplier, et bien, je n'ai pas progressé ! Deuxième boulette, je décide de la fixer avec les sardines fournies, et là je m'aperçois à la dernière que je l'ai disposée dans les orties, mdr... Bref, pyjama mis, repas pris, il est 23h30. Collés l'un contre l'autre pour...se réchauffer (non mais, je n'écris pas un roman érotique !), nous sommes parés pour notre seconde nuit dans la tente. Bonne nuit les amis !

Mercredi 29 Mai :

Le Hourdel - Cayeux sur Mer

9h : Le café est prêt... Did s'est levé depuis plus de 45 mn et il a tout installé : cabine de douche, table, fauteuils, tasses, verres de jus d'orange et tranches de brioches beurrées et tartinées de confiture. Ça a des avantages de se lever en dernier, lol ! Notre pote le pinson ne peut plus se passer de nous, il a même ramené sa gonzesse ce matin. On partage notre petit déjeuner du coup...

10h20 : enfin prêts, cap sur Cayeux sur Mer. On décide de prendre le chemin vert puis celui du Littoral et de revenir par la plage. Aujourd'hui, le soleil est au RV, du coup, séance crémage avant le départ. Le chemin est agréable et surtout très instructif : des balises avec écriteaux et photos jalonnent le sentier et nous renseignent sur la faune et la flore locales. Tout à coup, le Didou se sent d'humeur taquine et me balance quelques blagues, dont certaines sont bien pourries quand même. À commencer par la 1ère. Nous suivons les bornes de balisage et sur l'une d'entre elles, il est écrit La Molière : 1,3 km. Je m'empresse de lui demander où se situe la fameuse Molière par rapport à Cayeux (dans un soucis évident de savoir si nous touchons au but...) et lui de me répondre : " à coté de la Caninine ". Ouh ! Quelle humour dentaire ! La deuxième vanne, plus recherchée mais dont je serai la victime, arrive comme un boomerang lorsque sur le sentier Littoral, le vent me fait pleurer, il me balance sur un ton presque contris : "Pleure pas ma Lili, je ne t'ai pas encore abandonnée". Quelle progression fulgurante ! La dernière n'est guère plus sympa pour moi. Commençant également à sentir les effets refroidissant du vent, Did me demande de lui donner son écharpe pour protéger sa petite gorge sensible. Il me fait remarquer qu'il ressemble à un touareg, ce que j'acquièce volontiers du fait de ses yeux bleus et lui de rajouter : " surtout que je me promène avec mon chameau ! " et vlan, cassée la Lili pour un deuxième round... Ensuite, j'ai essayé de faire ma blonde, la première fois volontairement lorsque je fis remarquer à Did que nous étions dans l'eau vu que le point rouge sur la carte nous signalant notre position était en plein dans la mer (mais ce n'était que la légende, le vrai point se situant effectivement à notre position sur le sentier).

La deuxième fois, par contre, je l'ai bien cherché : alors que nous dépassions le phare blanc et rouge qui nous annonce l'arrivée imminente sur Cayeux, je m'interroge tout haut (quelle nouille aussi !) sur cette imposante masse blanche face à Cayeux le long de la plage qui me fait penser à une falaise de calcaire... Did est dubitatif sur mon hypothèse, et après avoir sorti les jumelles gracieusement prêtées par Laetitia, nous nous apercevons très rapidement que nous sommes archi nuls et n'arrivons pas à les régler mais surtout qu'il s'agit des fameuses cabines de plage ! Bravo Lili ! Au bout de nos vies, après seulement 5km, nous commençons à avoir des doutes sur nos capacités de résistance pour les randos presque journalières qui nous attendent en Norvège... il faut avouer tout de même que marcher sur des terrains défavorables ne plaident pas en notre faveur. Effectivement, nous avons alterné sentier sableux dans lequel nos pieds s'enfonçaient sous nos poids plumes et chemin de galets sous lesquels nos chevilles roulaient et nos pieds glissaient. Encore des pressions défavorables pour nos pauvres genoux !

Pour nous remettre de nos émotions et vu que midi sonnait déjà, nous optons pour un déjeuner frugal sur la plage : un américain crudités, on pense à notre ligne...et au retour également.

13h30 : nous reprenons la route inverse en empruntant la promenade sur planches de bois longeant les cabanes de plage (voir photos avec sélection des pancartes les plus cools !). Nous croisons un belge aussi original que son vélo : tout en bois ! (le vélo, pas le belge...). S'ensuit une longue discussion écologique, politique, sociale et européenne. Tout ça pour un vélo en bois. Je crois que j'ai trouvé plus bavard que moi !

14h : nous larguons notre ami belge et reprenons la route du retour par la plage.

15h : je crois que je vais bientôt mourir comme ce pauvre crabe desséché, ce tronc échoué et ce malheureux oiseau de mer dépouillé sur le sol aride du désert...picard ! Mdr...

15h30 : heureusement, une haie d'honneur d'une soixantaine de phoques nous attend à l'arrivée sur un banc de sable, face au bunker qui nous annonce la fin de notre périple du jour. Les phoques ne sont malheureusement pas les seules à nous accueillir : la pluie refait son apparition. Ouf ! On est au campement.

17h30 : Après une petite pause oranges fraîches, nous repartons courageusement vers le port du Hourdel, non sans avoir enfilé nos K-ways. Le courage sera de courte durée : retour à la voiture pour cette fois, une pause plus méritée : Ti-Punch. Après une douche, pas très chaude, rien de tel qu'un bon rhum pour se réchauffer. Bien qu'ayant fait chauffer un peu d'eau, la douche reste frisquette, par contre, je ne veux plus sortir de la cabine... c'est un véritable sauna à l'intérieur. Quel bonheur ! Le rhum pourtant va me tirer à l'extérieur. Pendant que Did s'affaire à préparer le dîner, je me lance dans le récit fascinant de notre journée. Moi, je me collerai à la vaisselle, répartition des tâches ménagères oblige ! Et là, premier fou rire de la journée : en remplissant la bouilloire pour faire chauffer l'eau de vaisselle, Did laisse maladroitement échapper le tuyau adaptable au robinet du bidon d'eau... jeu d'adresse du jour : comment récupérer un mini bout de plastique par un trou de 3cm de diamètre. Bah moi, j'ai passé mon tour, je l'ai laissé se débrouiller, après tout, sur ce coup là, c'est lui Gaston Lagaffe !

21h : on est complètement mort tous les deux et déjà enfouis sous notre couette. J'apprécie encore une fois la berceuse naturelle du bruit des vagues et du chant des rossignols et des pinsons. Seul bémol, les plaintes d'un drôle d'oiseau "le mollet rouge" qui a oublié de se crémer les guiboles... À demain pour de nouvelles aventures.

Jeudi 30 Mai :

Merlimont - Equihen

Après le ballet incessant jusque 23h du crissement de pneus des camping-cars sur les graviers de notre aire de stationnement, je finis par m'endormir, cassée de partout !

8h : on se lève, bercés par le vent qui a soufflé toute la nuit et la pluie qui a décidé de lui tenir compagnie. Bref, un temps carrément pourri toute la nuit. On décide donc de lever le camp plus rapidement que prévu. Aujourd'hui destination Berck sur Mer pour se refaire une séance shooting de phoques.

10h30 : malheureusement en arrivant, le parking voitures est limité à 1,90m et nous avec la tente de toit on dépasse légèrement les 2m... impossible de rentrer et aucune envie d'aller m'engoncer entre deux camping-cars pour 10€ ! Vite l'application internet pour trouver un endroit plus agréable, plus sauvage et surtout plus économique... je trouve un parking sur Merlimont, face aux dunes. Niquel mais pour dormir, il y a tout de même les habitations juste en face. Tant pis, on verra bien ce soir. Voiture garée, nous partons pour notre rando journalière : sentier des dunes jusque Cucq qui passe par la plage, puis sentier des Violettes à Stella Plage puis sentier des Fauvettes dans les dunes pour retourner sur Merlimont. Sacrée ballade encore. Mon genou gauche commence à faiblir et le dessous de mes pieds commence à me brûler ! Surtout qu'il y a beaucoup de chemins sablonneux pour traverser les dunes... mais, savez-vous ce qui est pire qu'un chemin sablonneux ? Un chemin sablonneux qui monte... et pire qu'un chemin sablonneux qui monte ? Un chemin sablonneux qui monte sur les 150m avant l'arrivée... je crois que je suis descendue à moins d'1km/h de moyenne !

Merlimont

Stella Plage

Cucq

15h : on reprend quelques forces en avalant notre steack/nouilles à presque l'heure du goûter. Je comprends mieux mon état fébrile, j'étais sûrement en hypoglycémie ! On ne peut résister à aller se tremper les orteils dans l'eau même si nos pauvres pieds ont bien du mal à nous traîner jusqu'au rivage. Quelle chance, c'est marée basse ! Je n'en peux plus mais j'ai trop envie de goûter à la mer donc dans un dernier effort surhumain je réussis à la rejoindre. Bon, c'est pas tout, mais maintenant que j'ai fait trempette, faut remonter jusqu'à la voiture. Did tente une carotte : on remonte par le Centre Ville et on se prend une glace à l'italienne ! Qu'il est malin ce Didounet... pour finir, les parfums ne nous conviennent pas, donc pas de glace ! De toute façon, ce sera meilleur pour ma ligne.

16h30 : on arrive à la voiture, sans glace, sniff !!! Plus envie de rester sur le parking finallement car il y a quand même du monde. Allez, on tente Equihen et on va rejoindre Gégé et Annie, les parents camping-caristes de Did. Et là, pas déçue du voyage, même si le parking est situé près de la station d'épuration...sans odeur, heureusement. Magnifique vue en hauteur sur les falaises. Moi, je valide.

22h : encore un superbe coucher de soleil. Je crois que je me fais à cette vie de nomade, même avec un minimum de confort. La nouvelle Lili arrive !

Equihen

Vendredi 31 Mai :

Equihen - Le Portel

8h30 : après la séance coucher de soleil, l'endormissement fut rapide. Enfin pour Did, car ce gros malin n'a pas trouvé mieux que de me dire en se couchant qu'il n'était plus sûr d'avoir bien serré son frein à main. Du coup, grosse angoisse pour moi, et si la voiture dévale la falaise !!! Pffff, c'était vraiment la phrase qui tue !

Ce matin, on pourrait presque se croire en Norvège : le bruit des vagues s'échouant contre les rochers et la falaise me fait penser au bruit des cascades nombreuses que nous verront là-bas. Préparation du pique-nique terminée, nous partons pour la promenade Equihen/Portel via les falaises. Heureusement, je me suis équipée de mes bâtons de randonnée bien pratiques pour les nombreuses montées et descentes qui vont jalonner notre chemin. Plus nous avançons, plus nous avons chaud. J'ai finallement décidé d'appeler cette rando : "la rando du souffle coupé". Au sens propre comme au sens figuré ! Les paysages sont toujours aussi magnifiques mais les ascensions nous essoufflent aussi sérieusement. Nous sommes fiers d'atteindre enfin le Phare d'Opale.

Par contre, après quelques mètres pour redescendre vers le Portel, je propose à Did de faire demi-tour pour aller manger dans la petite crique sauvage aperçue en contrebas sur le chemin... La pause pique-nique tant attendue va devoir attendre. Did va devoir appeler la gendarmerie... mais non, je n'ai pas dévalé la falaise et non je ne l'ai pas poussé (même si l'envie était forte, lol). Non, nous avons juste récupéré une petite pitchounette blonde de 6 ans, pleurant et râlant : elle avait perdu son frère de 9 ans qui était parti à la mer ! Quoi, normal à 6 ans et 9 ans d'aller seuls le long des falaises pour rejoindre la plage... pour finir, il s'est avéré que la demoiselle avait voulu suivre son frère en discrète et sans prévenir ses parents mais pour finir, elle avait perdu sa trace. 10mn plus tard, la voiture de police arrive avec 4 gaillards à son bord pour venir récupérer cette petite fugueuse. Le quatrième larron retourne au véhicule et en ressort son gilet pare-balles. Did, dubitatif, le regarde l'enfiler devant nous et de le rassurer : "c'est bon, je ne suis pas dangereux" et l'autre de lui répondre : "c'est pas ce qu'on vient de me dire !". Qui a dit que dans la police on n'avait pas d'humour ?

Sur le chemin du retour, des ombres menaçantes et silencieuses planent au-dessus de nos têtes. Une tribu de parapentistes a établi son campement au terrain de camping-cars et les parapentes viennent profiter des courants d'air chaud et frôler les falaises. Le soleil aussi nous a pris dans un guet- apens : absent ce matin, il nous prend par surprise sur le retour. Et pan ! Pas mis, ni pris ma crème... je rentre la tronche toute brûlée ! Sacrée journée ! Direction la parapharmacie de Leclerc d'Outreau, en voiture évidemment, pour soulager les brûlures de ma pauvre face. Et la vendeuse de me regarder, moqueuse : "Vous n'avez quand même pas pris des coups de soleil dans le Nord !" No comment...

Samedi 1er Juin :

Equihen Plage

Dernier jour. Sniffff ! Je ne veux plus rentrer... on fait le bilan pour trouver les points positifs et négatifs avant notre grand départ :

1) Ne pas prendre de camembert... ou trouver une boîte anti-odeurs !

2) Investir dans de nouveaux fauteuils. Ceux-ci sont pratiques pour le rangement mais sont beaucoup trop bas.

3) Rangement du coffre au top. Il est doué mon Didounet.

4) Trouver des petites cales pour stabiliser le Duster sur un terrain non plat, mais en pensant toujours au rangement.

5) Acheter des sacs poubelles plus larges pour pouvoir les adapter plus facilement sur notre boîte à popo. Litière pour lapin idéale et plus économique pour nos toilettes sèches.

6) Un peu court en électricité pour recharger nos téléphones, nos power-banks et notre glacière, mais en Norvège, nous roulerons au moins 6h/jour. Donc, ça devrait être jouable de ne faire des pauses campings tous les 3/4 jours.

7) Réfléchir à un rangement supplémentaire sous nos caisses-dressing.

8) Repartir le plus vite possible ! Lol

Ce matin, petit tour à la plage. On descend les 183 marches. La descente, ça va, la montée, tu les sens les 183 marches ! Et pour finir, la marée monte. On discute un peu avec un pêcheur et on remonte. On bouge la voiture pour notre dernière nuit pour se mettre derrière le camping-car de Gégé et avoir une magnifique vue sur la mer. On va finir en apothéose ! Pour nous remettre de toutes ces marches, ce midi on se fait un double apéro puis moules frites en famille, sauf pour Annie et moi, qui ne sommes pas fans des moules. On ose dire que je suis bavarde, mais qué gamelle les deux frangines de ch'nord (elles vont se reconnaître, mdr). On sort seulement de table à l'heure du goûter. Le cagnard tape sérieusement aujourd'hui (ou le rhum, j'hésite). On part, cremés et chapeautés vers le Camping de la Falaise par la route pour découvrir les "quilles renversées" : des petites habitations dont le toit ressemble à la quille renversée d'une barque. Super original !

Pour le retour, marée basse on reprend par la plage pour tremper nos petits petons dans l'eau. Et on se retrouve à notre petite plage aux fameuses marches... qu'il faut remonter ! On en aura fait du sport pendant ces 5 jours. Arrivé enfin en haut, Did est en admiration devant un jeune "fou" qui fait des tractions le corps en équilibre dans le vide sur la rembarde de la falaise. C'est sûr, c'est pas lui qui ferait la même chose. Je dois avouer que moi aussi j'étais en admiration, non pas de son exploit inconscient mais plutôt de sa musculature de rêve ! Ça me change aussi...

19h : on ne peut résister à la tentation d'aller se baigner. Did saute dans son short de bain et on redescend les marches infernales. On s'enfonce dans l'eau froide. Étrangement, nous sommes les seuls dans l'eau, pourtant, elle n'est pas si froide. Mais non, c'est juste l'heure de l'apéro, tout le monde quitte la plage. Did réussit à nager et se tremper complètement, moi je m'arrête aux fesses. Je suis moins courageuse. Trempette terminée, nous reprenons le chemin des marches. La journée s'achève. Nous sommes installés face à la mer, apprécions les bonnes merguez et le coucher de soleil juste devant nous. Encore une magnifique journée... dommage qu'il faille reprendre le chemin des écoliers demain ! Petit problème du soir : combien de marches avons-nous monté et descendu aujourd'hui au total ? Vous avez une heure...

Dimanche 2 Juin :

Le retour

Les Cinquantenaires ont repris le chemin du retour, avec des étoiles encore plein les yeux... Dernière nuit avec vue imprenable. Détente absolue en observant le soleil se coucher derrière la falaise. Et ce matin, on refait la même mais avec le soleil levant. Table du petit-déjeuner installé sur notre terrasse à ciel ouvert. Juste profiter...pour nos dernières heures ! Le bilan du road trip test est plus que positif. À peine rentrés, on pense déjà à notre futur départ pour la Norvège. Mais pourquoi attendre si longtemps ? Après tout, le week-end prochain est aussi prolongé... Chiche, on remet ça. En plus, pas besoin de tout démonter, nettoyer et ranger. C'est décidé, on bougera à nouveau, mais on vous garde la surprise.

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Commentaires

Céline

07.06.2019 19:07

Bravo Didier pour les photos, elle est si belle notre côte picarde !!!. Liana, ton écriture te ressemble. C'est plein d'humour et tu donnes de la valeur aux choses simples de la vie. Merci.

Gilles

Félicitations à vous deux et bon courage pour la suite...A 50 ans ...Pas à 70!!

06.06.2019 20:16

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