Les Cinquantenaires prennent l'air

22 Juillet

Eidfjord/Borgund

2919 km

Après l'exploit de Did de se laver dans la rivière en contrebas de notre bivouac (moi je n'ai trempé mes jambes que jusqu'aux genoux et 2mn après ça me brûlait déjà tellement c'était froid) nous reprenons notre route vers deux ferries et de nouvelles cascades. Il semblerait que la chance soit avec nous aujourd'hui. Pas d'attente pour les ferries, de la place sur le 1er parking pour voir la cascade de Steinsdalsfossen et surtout pas d'eau. Nous retrouvons même 2 français rencontrés lors de notre 1ère traversée en Norvège il y a 3 jours ! La Norvège n'est pas si grande en fait...

Sur le 2ème ferry, on s'accorde même une petite pause gourmande (la seule de la journée d'ailleurs... pas de repas le midi et un sandwich avalé vite fait sous le hayon de la voiture le soir avant de se réfugier dans la tente. On commence le régime, lol !) : le hot dog traditionnel norvégien. Pas dégueu ! Et bien avant, nous n'avons pu résister à la tentation d'acheter dans ces petits kiosques vides les fameuses "Moreller" qui jalonnaient notre route depuis hier. Ce sont des cerises norvégiennes qui poussent à flanc de montagne. 

Nous poursuivons notre recherche des cascades. Je laisse Did seul à celle de Skjervsfossen car nouvelle crise de panique avec le vide. Par contre je l'accompagne à celle de Tvindenfossen car nous sommes à ses pieds. Le pire arrive juste après : la route pour aller au point de vue de Stalheim. Limite, il me fallait fermer les yeux tellement le vide m'impressionnait en descendant. Did se marrait et a beaucoup apprécié le paysage. Un heureux, tant mieux. 

Mais le top du top, ça a quand même été le direct sur le chemin du point de vue du Stegastein... Même avec la brume, je l'ai vu le vide et je l'ai senti la montée à 1300m ! Et en plus, aucun bivouac dispo. On arrive sur un parking en bordure de route déjà très occupé par d'autres voyageurs, tous planqués au chaud, car il a recommencé à pleuvoir. Bref, ce soir c'est loin d'être idyllique, mais on se pelotonne vite dans la tente. Demain sera un autre jour, sûrement sous la pluie !

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